La bête à dodo
- lauregabus
- 16 août 2015
- 1 min de lecture
Tu as ôté tes lunettes et fermé les yeux. Il ne reste plus que ton sourire.
Tu as ôté tes vêtements et t’es glissé sous les draps. Il ne reste plus que ta peau.
La lumière s’éteint et la chambre se vide. Il ne reste plus que nos respirations.
Ton corps attend et le mien l’étreint. Il ne reste plus que la chaleur.
Le sommeil nous emporte et l’imaginaire s’allume. Il ne reste plus qu’à laisser
la bête faire dodo.