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La fin de nous

  • Photo du rédacteur: lauregabus
    lauregabus
  • 30 mai 2017
  • 1 min de lecture

Dix ans après, je m'émeus encore en arrivant à Paris. La Gare de Lyon termine sa mue, Les Halles ont fini la leur et je commence la mienne. Dans le métro, il chantait l'aventurero et mes yeux piquaient fort. Une femme s'est mise à sangloter, j'ai retenu mon émotion. Ma peur que tout s'effondre au moindre faux pas me poursuit encore et toujours. Elle revient à chaque frustration, je la chasse désormais avec un peu plus de grâce et de maturité.

Regarde! Nous nous sommes effondrés mais j'ai grandi. La fin de nous a été le début d'un moi adulte et le commencement d'un long domptage du vide et de ma solitude. Qu'est-ce qui m'a permis d'avancer? La fin de nous ou le début de moi? Longtemps, j'ai refusé d'admettre l'évidence: la fin de nous. Tu me freinais car tu me craignais plus que tu ne m'admirais. Je n'avais pas le droit de te dépasser et je te dépassais à toute allure. Tu as pris peur, tu m'as freinée. Je t'ai quitté, je me suis effondrée puis je suis repartie. Plus vite que jamais. Ils ont eu peur, ils m'ont freinée. Mais cette fois, je suis juste tombée. Je repartirai bientôt, plus sereinement que jamais sans craindre la vitesse, sans avoir peur de l'échec. Je n'ai plus besoin de toi, ni de cette pensée obsédante pour toi ou pour quiconque serait potentiellement toi. Je suis moi et cela me suffit amplement comme ça.

Au revoir (Toi), on ne se reverra sûrement pas et cela sera beaucoup mieux comme ça.

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