La tempête et toi

La nuit me réveille. Cette fois, tu es là. La tempête s’est levée dans ma tête. Tes yeux me cherchent dans la pénombre. Les rafales secouent le porche sous lequel nous venons de nous croiser.

Tu me guettes, m’enlaces, m’effleures. Il n’y a rien à craindre puisque nous nous sommes trouvés. La pluie s’abat autour de moi. Si fort que je distingue à peine ta voix.

Tu me parles de l’enfant en toi, de ses angoisses, de ses victoires, de ses combats. L’orage s’en va. Qui je suis suffit, qui tu es aussi. Les oiseaux se mettent à chanter, le jour va bientôt se lever.

Nos mots colorent la nuit, nos corps blottis, nos cris épris, nos sourires, le répit.